Aller au contenu

Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/22

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

science du jeune instituteur est loin d’être complète, mais ceci n’est qu’un inconvénient médiocre.

« Avec huit jours d’avance, dit-il, j’aurais enseigné l’hébreu et le syriaque ! »

Ô Burnouf ! Burnouf ! nous ne savons pas si tu es mort ; mais, dans ce monde ou dans l’autre, tu dois singulièrement regretter ta méprise !

Jules n’avait affaire, du reste, qu’à des élèves sots et têtus.

« Ils ne comprenaient rien, dit-il, et je m’enseignais à moi-même tout ce qu’ils ne pouvaient apprendre. »

En attendant, les leçons étaient payées. Jules eut dès lors une bourse assez rondelette. Il donnait quelques écus de temps à autre à la vieille tante, et