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Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/38

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une place dans sa loge (Janin faillit tomber à genoux).

— Ah ! madame, que de bonté ! murmura-t-il. Je vous jure…

— Ici, Flora ! dit la dame distraite. Pardon, monsieur. Oui, c’est entendu, nous vous attendons à dîner ce soir ; mais ne nous amenez pas votre vilain chien !

Ils se séparèrent.

À partir de ce jour, il y eut entre Azor et Jules une grande froideur. Pourtant le barbet seul avait causé la bienheureuse rencontre. Son maître lui devait tout, la protection du journaliste, un dîner confortable, un fauteuil dans une loge de face, aux côtés d’une jolie femme, et des espérances à n’en plus finir.