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Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/58

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de nouveaux sarcasmes, de nouvelles colères. Nous étions tous méchants sans méchanceté et cruels sans le savoir. »

Bon apôtre !

Pourquoi n’ajoutez-vous pas que vous étiez spirituel sans esprit et que vous amusiez le public sans vous en douter ?

Janin contribua puissamment au succès du Figaro[1]. Il s’y montra tout à

  1. Outre sa collaboration à cette feuille, il a travaillé dans le Journal des enfants, dans le Magasin des familles, dans la Revue de Paris et dans l’Artiste. Avant de passer aux Débats, il a rédigé le feuilleton de la Quotidienne et celui du Messager. Le premier de ces journaux a publié de Janin une nouvelle qui a pour titre les Cheveux de la reine. Il était légitimiste alors ; mais depuis… « L’homme absurde est l’homme qui ne change jamais. »
    À l’époque où notre héros était à la Quotidienne, il inventa le Marchand de canards, ce type curieux oublié par Balzac dans la Monographie de la presse parisienne. Un de ses amis le tourmentait continuel-