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Page:Mirecourt - L'abbé de Lamennais.djvu/16

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tredire en rien. Je suis de votre avis en tout. Vous ne vous appelez pas Marie, vous vous appelez seulement Amantine-Aurore, deux noms divins et doux comme un rayon de miel. Votre grand’mère n’a pas lu Jean-Jacques ; votre père était un simple capitaine, et, si j’ai dégarni trop tôt le crâne de votre époux, je confesse humblement mes torts. L’armateur de Bordeaux, puisque cela vous plaît, madame, est un mythe. M. Roret s’est vanté d’un acte d’héroïsme dont les éditeurs de nos jours sont incapables. Jules Sandeau est parti pour Naples avec le portefeuille de Rothschild, et M. de Musset a eu pour vous, à Venise, les plus charmants égards. Bref, je suis coupable d’irrévérence envers M. de Lamennais et M. Pierre Leroux, deux de vos patriarches, dont vous devez, madame, en tout état de cause, prendre la défense.

Je ne parle pas de M. Kador. Les noms propres n’ont pas d’orthographe, et un K pour