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Page:Mirecourt - L'abbé de Lamennais.djvu/89

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Il n’osait pas dire comme un remords.

Dans ces derniers temps, M. de Lamennais finit par s’apercevoir qu’il avait été le jouet des démocrates. On lui faisait tenir la mèche et allumer la poudre. Il ne voulut pas néanmoins en convenir, obéissant toujours à ce démon de l’obstination qui le possédait dès l’enfance.

Comme tous les hérétiques, il avait un cerveau de bronze, une âme inflexible, un orgueil insensé.

Au quinzième siècle, il serait monté sur le bûcher de Jean Huss plutôt que de convenir de ses torts.

Le dernier travail de M. de Lamennais a pour titre Esquisse d’une philosophie. C’est un livre fort beau comme talent et comme style, mais la partie morale est