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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/57

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struisais éternellement dans ma pensée une vaste épopée dont ces beaux lieux seraient la scène principale. Il me semblait que les doutes de l’esprit, que les perplexités religieuses, devaient trouver là leur solution et leur apaisement. »

À la bonne heure !

Nous retrouvons notre poëte tel que nous aimons à le voir, tel qu’il aurait dû rester toujours, s’il eût été conséquent avec lui-même.

Aimer, prier, chanter, voilà toute ma vie !

Hélas ! le démon jaloux de la tribune devait couper les ailes au cygne harmonieux !

Lamartine, au point où nous en sommes, est à l’apogée de sa gloire.