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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/70

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ciétaire, étudie les groupes, les attractions, les phalanges, tout cela de la meilleure foi du monde, avec une confiance et une vanité d’enfant, persuadé que lady Stanhope a lu son avenir au grand livre des astres et que Dieu le destine à opérer dans les sociétés modernes une réforme éclatante.

Sa renommée, sa haute position de fortune, le rendent propre à devenir chef de parti.

Bientôt le radicalisme le range sous sa bannière. On lui prodigue la flatterie, on excite toutes les fibres de son amour-propre.

Ses nouveaux amis sont pauvres, il faut les abriter de son opulent manteau ; mais