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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/74

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obligé de puiser dans celui des libraires, et ceux-ci l’ont cru souvent un homme avide.

Mon Dieu, non ! c’était un écrivain ruiné[1].

Quant à cette fameuse histoire de lettres, commencée en Angleterre et terminée aux Tuileries, nous ignorons jusqu’à quel point les détails en sont authentiques.

— Si l’on ne fait pas droit à ma requête, aurait dit M. de Lamartine, je publie les Girondins.

  1. Son éditeur dit à qui veut l’entendre : « Quand je publie un livre de Lamartine, le public seul y gagne ; moi, j’y perds toujours. Il sait si bien me parler de ses chevaux, de ses serviteurs et de ses pauvres, qu’il me tire le double de ce que je voulais lui donner. »