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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/87

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vingt ouvrages sont engloutis, et l’écrivain travaille toujours.

Il travaille, à soixante-quatre ans, quand il devrait se reposer dans la gloire.

Il travaille pour empêcher ses créanciers avides de lui arracher, pièce de terre par pièce de terre, muraille par muraille, ombrage par ombrage, ce vieux manoir de Saint-Point, où dorment ses aïeux, et qu’il conserve religieusement, à tout prix, malgré le timbre et les hypothèques.

Tous les ans il y passe l’automne avec madame de Lamartine, l’ange de son foyer, la consolation de son déclin[1].

    journal vint lui demander un extrait des Girondins. L’auteur n’avait rien de prêt : il écrivit trois colonnes en une demi-heure, tout en causant avec le personnage qui lui rendait visite.

  1. « Au château de Saint-Point, dit M. Arsène Hous-