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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/90

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Quand Dargaud rentra, il n’y avait plus de quoi dîner.

On ne se corrige pas de la bienfaisance.

Mais Dieu veille sur les âmes d’élite, et le bruit a couru, ces derniers jours, qu’un message, envoi d’une main mystérieuse, avait été remis inopinément à M. de Lamartine. Brisant l’enveloppe, il aurait trouvé, dit-on, sous cet heureux pli, vingt-cinq mille livre de rente, payables au porteur.

Si le fait est véritable, bénie soit la providence anonyme qui vient noblement et saintement au secours du poëte !

Nous la remercions pour les lettres, nous la remercions pour la France.