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Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/23

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les essais, de tous les fragments et de toutes les ébauches composés à l’époque de leurs débuts.

On accuse Meyerbeer de prendre trop de soin de sa gloire : c’est un reproche que beaucoup d’artistes, atteints et convaincus de négliger la leur, devraient essayer d’encourir.

Meyerbeer sait parfaitement quels étaient les défauts de ses premières compositions : elles péchaient par l’excès des formules scholastiques et n’offraient pas, sous le rapport de la mélodie, un grand fonds de richesses. L’enseignement de l’abbé Vogler étouffait l’inspiration sous la science. Giacomo ne tarda pas à s’en apercevoir.

En 1811, le maître ferma son école. Il