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Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/69

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soudain, vous quitte, et remonte vers des hauteurs glacées, où l’amour n’habite plus sans grelotter et sans mourir.

Quel que soit le dédale d’intrigues où elle se jette, elle réussit toujours, même sans employer le fil d’Ariane, à retrouver sa route et à s’enfuir ailleurs, laissant le minotaure au fond du labyrinthe.

Spirituelle comme Aspasie, tendre comme Didon, fière comme Cléopâtre, on la voit tout à coup se métamorphoser complétement. Elle devient plus simple qu’une bourgeoise de la rue Quincampoix, plus froide qu’une fille de marbre, et, si nous osons nous servir d’une expression dont elle fait quelquefois usage, elle éprouve le besoin de s’encanailler.