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Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/71

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qu’on perd à la gloire et ce qu’on gagne à l’obscurité. Il est bon, de temps à autre, il est moral d’écarter le rideau et de montrer sous leur véritable jour ces existences chatoyantes, dont il arrive trop souvent qu’on envie les joies dangereuses et le faux bonheur.

« Mlle Rachel, dit le grand philosophe Véron, est une nature fiévreuse qui veut tout épuiser, qui veut abuser de tout, qui ne croit pour l’avenir ni aux rides ni à l’adversité, ces éternelles et implacables ennemies de la beauté, du génie et des plus hautes fortunes[1]. »

Que le docteur soit calme, Hermione se détrompera toujours assez tôt pour ce

  1. Mémoires d’un Bourgeois de Paris, tome IV, page 236.