Aller au contenu

Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/74

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Czar, et ces aimables guerriers annonçaient avec une joie légèrement présomptueuse que les armes allaient enfin trancher la question dont la diplomatie n’avait pu dénouer le nœud gordien.

« — Au revoir, mademoiselle, dirent-ils à la tragédienne. Nous irons bientôt à Paris vous applaudir et boire à votre santé de ces bons vins de France !

« — Messieurs, répondit Rachel, la France n’est pas assez riche pour payer du champagne à ses prisonniers. »

Si notre héroïne s’enrichit par les représentations qu’elle donne en province et à l’étranger, si elle recueille pour son propre compte une moisson brillante, elle à derrière elle un glaneur adroit