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Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/77

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Montmorency, avec douze mille francs de rente viagère.

Elle prête de l’argent à madame Félix pour jouer à la Bourse, et paie tous les six mois, non sans beaucoup se plaindre, les dettes de Sarah, sa sœur aînée.

À Montmorency, où naturellement Rachel conserve un pied-à-terre, on mène un train bourgeois fort doux, eu égard à la vie de bohème du passé. Les mauvais jours ne sont plus, Israël a touché la terre promise. On dîne sous les arbres, on passe des soirées entières à jouer au loto, et quelquefois de graves dissentiments éclatent pour le partage des bénéfices.

Hermione cède alors sa part aux plus avides, et la discorde s’apaise.