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Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/79

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— Vous ne tenez pas sans doute à conserver ceci, ma chère ? demande Phèdre. Voulez-vous m’en faire présent ?

— Oui certes, avec beaucoup de plaisir. Tu me débarrasses là d’un vilain meuble, répond madame S***.

La femme de chambre reçoit l’ordre de porter la guitare rue Joubert[1], au domicile de la tragédienne.

  1. Avant de demeurer là, Mlle Rachel avait eu trois autres logements, le premier dans le passage Véro-Dodat, le second rue Neuve-du-Luxembourg, 26, et le troisième quai Malaquais, 23. De la rue Joubert elle a transporté ses pénates rue de Rivoli, 10, et enfin dans ce splendide hôtel de la rue Trudon, que vingt articles de journaux ont fait récemment connaître, depuis la cave jusqu’au grenier. Mlle Rachel feignit d’avoir l’intention de s’en défaire ; mais son but était de pousser à la réclame plutôt qu’à la vente. Elle conserve son hôtel, après avoir métamorphosé tous les journalistes en commissaires-priseurs.