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Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/83

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Cet aimable Russe, occupé, vers 1845, à manger ses paysans à Paris, courtisait Hermione et semait de roubles les sentiers anacréontiques où elle daignait parfois se promener avec lui. Fidèle à son habitude, la déesse abandonnait souvent en chemin le pauvre boyard, qu’on voyait errer, gémissant et solitaire, comme un tourtereau perdu.

Martchinkoff joignait à tous ses désespoirs celui de connaître ses rivaux.

Le plus dangereux lui semblait être un jeune acteur, aujourd’hui attaché à l’un des théâtres du boulevard.

Semant toujours les roubles, mais, cette fois, pour payer l’espionnage, notre jaloux apprend qu’un beau soir, outre des adieux fort tendres, on s’est fait