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Page:Mirecourt - Samson, 1854.djvu/67

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On porte les trois dénoûments neufs à Picard, qui donne la préférence à celui de Samson[1] et s’écrie :

— Maintenant l’oiseau a une queue ! Laissez faire, on ne l’arrêtera plus dans son vol.

Il disait vrai. La pièce, à partir de ce jour, marcha sans encombre[2].

Le Belle-Mère et le Gendre n’appartient plus au répertoire de l’Odéon.

  1. Il fallut écrire, en quelques heures cette nouvelle fin d’acte. MM. Gustave et Alfred de Wailly offrirent leur plume à l’auteur et se partagèrent la besogne avec lui. Beaucoup de leurs vers sont restés.
  2. Ami de l’auteur, Provost déploya dans son rôle toute la verve de son beau talent et tout le zèle de l’amitié. La belle-mère était parfaitement rendue par madame Milen, sœur de la célèbre Minette du Vaudeville, et Duparny se distingua dans le rôle de Duchemin par son originalité comique.