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Page:Mirecourt - Samson, 1854.djvu/8

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répète : il me semble curieux, il me semble moral de montrer à la France et à l’Europe comment l’illustre apôtre de la liberté illimitée et au droit de tout dire applique ses doctrines.

C’est une raison, n’est-ce pas ?

Si vous êtes partisan de la liberté illimitée, je professe à mon tour une opinion, que vous auriez tort de trouver déraisonnable, car elle est sœur du droit de tout dire. Vous êtes trop ami de la bonne foi pour me chercher noise là-dessus, monsieur. Par exemple ! qui oserait vous soupçonner d’inconséquence et vous accuser de revirement ?

Donc, permettez-moi de vous en faire l’aveu : lorsqu’il s’agit d’un personnage