Page:Mirecourt - Scribe.djvu/22

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ple de Molière, et tâcher de peindre les mœurs de notre époque.

— Bravo ! c’est une idée ! fit Poirson.

Scribe continua :

— Nous aurons d’abord à mettre en scène les généraux et les colonels de l’Empire. Du militaire nous passerons au civil, et nous descendrons, s’il le fait, jusqu’à la boutique. Notaires, avoués, bourgeois, courtauds de magasin, tout cela doit être de notre ressort.

— Et les gardes nationaux ! quels bons types ! s’écria Poirson.

— Je n’y songeai pas, dit Scribe. Commençons par eux !

— Très volontiers.

Séance tenante, ils rédigèrent le plan de cette comédie-vaudeville en un acte