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Page:Mirecourt - Scribe.djvu/50

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Le jour où l’on inventera le couplet en prose, il l’adoptera sur-le-champ.

Mais son adresse est si grande, et l’art de la scène est poussé chez lui à un si haut point, que ses couplets les plus médiocres sont toujours sauvés par la situation.

Et la preuve, c’est que personne, dans Michel et Christine, ne s’est avisé de siffler ce passage trop connu :

 Un vieux soldat doit mourir et se taire,
Sans murmurer.

En dépit de la pauvreté du rhythme et de son absence d’inspiration, M. Scribe a fait quelque chose comme deux ou trois cent mille vers, c’est-à-dire beaucoup plus que Lamartine et Victor Hugo.

Ses opéras-comiques ou non comiques,