Aller au contenu

Page:Mirecourt - Scribe.djvu/52

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sure à leur caprice et se prosterne humblement devant leurs exigences.

Avec Chérubini, Meyerbeer, Boïeldieu, Rossini, Hérold, Auber et Carafa, Scribe a gagné plus d’un million ; mais, en vérité, ce n’est qu’un médiocre dédommagement de toutes les tortures que ces messieurs lui ont fait subir.

Il disait naïvement de Meyerbeer :

— Cet homme-là me fera tourner en bourrique !

Tous ses cheveux ont grisonné dans ce travail étrange, où il détruisait le lendemain ce qu’il avait fait la vaille, pour le recommencer et le détruire encore.

— Ici, dit un jour Meyerbeer, cornant le libretto, notre sujet exige une romance.