Page:Mirecourt - Scribe.djvu/57

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un sourd rugissement du lion littéraire éteignit ses notes et glaça ses accords.

Elle comprit qu’on ne traitait pas la poésie de Victor Hugo comme celle de Scribe.

Nous arrivons à 1830, époque assez fatale pour l’écrivain dont nous racontons l’histoire. Sa comédie à l’eau de rose se trouva tout à coup dépréciée. La foule s’éloigna de la parfumerie du Gymnase. M. Scribe n’avait point gardé de limites, il avait oublié la possibilité du mal de tête.

Une autre littérature que la sienne affriandait le public.

En vain il redoubla d’efforts, il n’eut plus çà et là que de rares éclairs de succès. Une Faute, les Malheurs d’un Amant