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Page:Mirecourt - Scribe.djvu/70

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permis, par conséquent, d’être un peu serré avec les éditeurs et d’enlever de leur bourse un argent que ceux-ci n’emploieraient peut-être pas en bonnes œuvres.

Quand Scribe ne donne pas ses deniers aux personnes qui viennent à lui dans la détresse, il leur donne sa collaboration, ce qui parfois vaut mieux encore.

On nous cite, à cet égard, une anecdote curieuse.

Une dame d’un certain âge, ancienne maîtresse d’institution, lui apporte le manuscrit d’un vaudeville intitulé les Empiriques d’autrefois.

— Mon Dieu, madame, dit Scribe, je suis accablé de besogne, vous risquez d’attendre longtemps.

— N’importe, dit-elle, pourvu que