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Page:Mirecourt - Scribe.djvu/76

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Beaucoup de ses nouvelles ont été publiées par le Siècle[1]. Ce journal, dont la caisse déborde toujours, acheta un beau matin Piquillo Alliaga pour la somme de vingt mille écus.

Les abonnés gardent pitoyable souvenir de cet immense délayage excessivement peu littéraire. Ils n’engagerons certes pas le Siècle à recommencer pareil sacrifice. Le style de M. Scribe se supporte au théâtre, mais on ne l’accepte plus dans le livre. Ses petits rouages dramatiques s’engrènent mal et ne peuvent conduire

  1. Les principales sont : Carlo Broschi, la Maîtresse anonyme, Judith, le Roi de Carreau et Maurice, dont nous avons déjà parlé précédemment. Cette dernière nouvelle est une histoire véritable, à laquelle M. Scribe s’est trouvé mêlé comme acteur. Tous les héros qu’il a mis en scène existent encore. (Voir le tome XI de ses Œuvres complètes, édition Lebigre, page 119)