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Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/66

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ministre, M. Thiers prenait goût au maniement des finances : il en reste toujours après les doigts.

Ne trouvant plus assez d’aubaines à l’Intérieur, il demanda le portefeuille du Commerce et des Travaux Publics, avec un crédit de cent millions pour achever l’Arc de l’Étoile, la Madeleine, le palais du quai d’Orsay, plusieurs autres édifices considérables, et pour replacer sur la colonne la statue de l’Empereur.

À la cérémonie d’inauguration de cette statue, un des anciens rédacteurs du National se trouva près du ministre sur la place Vendôme, et dit assez haut pour que ses paroles arrivassent aux oreilles de M. Thiers :