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Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 1.djvu/114

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répondent. De toutes parts, descendent des chérubins dont le nombril attire le mien, je m’extasie, et j’aperçois alors les petits cheveux qui frisottent au bas-ventre.

— Petits cheveux de fine soie, duvet brun ?

— Châtain brun, mon père.

— Assez épais, si on en juge par votre chevelure.

— Épais n’est pas le mot ; fourni, oui, très fourni.

— Petit persil d’amour, que les chérubins rêvés, gloutonnement, happent avec les lèvres, n’est-ce pas, et qu’ils ne lâchent que pour…

— Regarder au dessous. Là, mon père, je m’énerve, les yeux me brûlent, je fixe la fente que la Nature m’a donnée, je sens qu’elle cache un mystère, et ce mystère, en vain, je l’étudie, je ne puis le résoudre. Ma main se pose en travers.

— Sur le bouton de volupté ?

— Je ne sais pas si cela s’appelle ainsi, mais c’est exact, et j’agite, à moins que…

— À moins que ?

— À moins que d’autres yeux ne soient