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Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 1.djvu/121

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nous fûmes les seules malades ; que la sœur infirmière, peu inquiète, se coucha et dormit de bonne heure. Reine était encore plus échauffée que moi, je pensais la rejoindre dans son lit, ce fut elle qui rentra dans le mien comme je m’apprêtais à le quitter.

— À ce moment, vous n’avez pas envisagé le péché ?

— Je ne songeais qu’à la sensation. Reine, sans un mot, avait glissé la tête sous ma chemise et me couvrait de baisers qui me secouaient tout le corps.

— Où embrassa-t-elle d’abord ?

— Mes petits cheveux, mon nombril, puis le bouton et la fente ; et là, sa langue se durcissant, on aurait dit qu’elle allait l’enfoncer dans mon ventre.

— Elle savait plus que vous ?

— Je l’ignore, mon père, nous n’avons jamais causé de ce que nous faisions.

— Comment, jamais causé ?

— Dès que nous étions ensemble, les baisers et les caresses ne s’arrêtaient plus.

— Après votre fente, elle vous a embrassé le cul ?

— Elle l’a léché à me l’avaler.