Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 1.djvu/28

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cochons, qui foutent de sales images de nudités sur les murailles et sur les kiosques, jamais ils n’auraient l’idée d’une telle pose !

— Heureusement, sans quoi nous exigerions qu’on les poursuive.

— Oui, oui, les poursuivre. Les peintres, les gens de lettres, tout ce qui ne s’occupe pas de politique ou de religion, ce sont des obscènes, des pornographes.

— Vous fatiguez-vous, ma petite ?

— Oh, pas du tout, j’aimerais bien qu’on me touchât.

— Patience, patience ! Maintenant, troussez-vous par derrière et très haut aussi, montrez votre joli cul.

— Il n’est pas si joli que celui de Mademoiselle Alexandrine.

— Mais si, mais si ! Vous l’a-t-on fouetté souvent, lorsque vous étiez jeunette ?

— Deux ou trois fois, pas plus.

— Et depuis que vous êtes grande ?

— Ah, depuis que miss Blettown est ma gouvernante, elle m’a bien fessée une centaine de fois.

— Est-ce exact, Miss ?