Aller au contenu

Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 1.djvu/63

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tant plus vive, qu’il était lié par le pacte de priekage et qu’il avait fait maintes parties avec le juge dans les divers groupes.

Issitus parlait du bout des lèvres ; ses paroles parvenaient néanmoins distinctes aux oreilles de Balbyne, et elle y répondait sans se troubler, étouffant le son de sa voix pour que nul n’en perçût l’écho.

Le plaisir régnait trop parmi les jeunes hommes et les jeunes filles et même parmi les parents, pour qu’on songeât à la surveiller, sans y avoir un intérêt quelconque : les salons de monsieur Primetard avaient la réputation d’être de ceux où l’on ne s’ennuie jamais, chose rare dans le monde sélect, comme nul ne l’ignore. Balbyne était maîtresse de ses actes.

— Vous n’avez pas votre insigne de reconnaissance, Mademoiselle, et je vous ai devinée.

— Votre flair de magistrat ! Puis, le général ayant retiré le sien, me dénonçait sans le vouloir.

— Un parent maladroit.

— Je l’aime énormément.

— Oh, moi aussi. Nous sommes de vieux