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Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 1.djvu/65

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— Au groupe de mademoiselle de la Garinière, rue Pierre-Charron, où j’irai demain dans l’après-midi.

— Eh mais, c’est on ne peut plus heureux, mademoiselle de la Garinière est ma cousine, je m’y trouverai et je vous serai un bon parrain, croyez-moi.

— J’en suis certaine, Monsieur, mais mon oncle revendiquera cette qualité.

— Votre parenté est bien proche pour cela. Ah, Mademoiselle, respectez les lois de ce monde et évitez les contacts avec des parents. Nous sommes assez nombreux dans l’association pour que vous ne chômiez pas de zélés compagnons.

— Nous nous trouverons demain chez mademoiselle de la Garinière. Puis-je en parler à mon oncle ?

— Rien ne s’y oppose, mais à votre place je m’abstiendrais pour ne pas paraître rechercher sa tutelle.

— Oui, en effet, je serai muette.