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Page:Monneron - Poésies, 1852.djvu/114

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Résignée à tes maux, c’était pour ceux des autres
Que tu réservais tous tes pleurs,
Et tes soupirs n’étaient que les échos des nôtres ;
Nos chagrins, tes seules douleurs.

Ah ! venez donc pleurer la plus tendre des mères,
Et rendre sur sa tombe hommage à son amour ;
Mais n’y répandez pas des larmes trop amères.
Dans ses bras, ses enfants se reverront un jour…
La vie est un exil, et la mort le retour !