« J’ai dépassé le peuplier
» Que la brise humide et plaintive
» Hérisse, argente et fait plier
» Sur l’azur lointain de la rive.
» J’ai surmonté le roc désert
» Où la solitaire génisse
» Rumine sous le sapin vert,
» Méprisant le sourd précipice.
» Salut ! beau ciel ! libre, perlé !
» Air nuancé d’or et d’opale !
» De là haut le lac est voilé !
» La terre lointaine est plus pâle ! »