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Page:Monselet - Fréron, 1864.djvu/70

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Voici la lettre par laquelle fut terminé ce débat inouï :


« À monsieur le maréchal de Richelieu.

« Versailles, le 9 mars 1765.

« Sur les plaintes que vous aviez, monsieur, portées de ce qui était contenu dans les lettres du sieur Fréron, Sa Majesté m’avait ordonné d’expédier un ordre pour l’envoyer au For-l’Évêque ; l’exécution avait été suspendue à cause de l’état de maladie dans lequel le sieur Fréron se trouvait. Mais comme il m’a écrit depuis que son intention n’avait jamais été d’avoir voulu, attaquer personne de la Comédie en général et en particulier ; que, diilleurs, il a fait agir les plus respectables protections pour obtenir grâce, Sa Majesté a bien voulu que l’ordre pour le mettre en prison n’ait pas lieu, quoique son intention soit que personne, et surtout celles qui lui appartiennent, puissent être attaquées dans des écrits publics. C’est ce que je ferai entendre au sieur Fré-