Aller au contenu

Page:Monselet - Les Oubliés et les Dédaignés, 1876.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
214
OUBLIÉS ET DÉDAIGNÉS.

— L’écriture du Cousin Jacques, quoique rapide, était lisible et ponctuée avec soin.

Ses autographes ne sont pas très-rares, et se tiennent pourtant à un prix élevé. Ainsi, un de ceux qui se sont produits en vente, le 9 février 1863 (lettre signée, adressée à Chaumette ; 2 pages et demie ; cachet), a été adjugé à M. Charavay, moyennant 26 francs.

Il existe plusieurs portraits du Cousin Jacques ; un entre autres, à l’huile, par Ducreux, peintre de Marie-Antoinette, et qui a figuré à l’exposition de l’an ix (1801), no 111 du livret. — Un second, à l’huile aussi, mais d’un peintre inconnu, représente le Cousin très-jeune, tenant à la main un volume ouvert des fables de La Fontaine.

Parmi les portraits gravés, in-8o :

1o Ovale, buste à droite, Muller sculpsit, 1796.

2o Ovale, buste à gauche, sans nom de graveur.

3o Octogone, buste à droite, dessiné par Violet, gravé par Jonxis.

4o Carré, buste habillé, à droite, P. Violet delin. N. Bureau sculptit.

5o Trois quarts, in-12, par madame Moitte.