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Page:Monselet - Les Oubliés et les Dédaignés, 1876.djvu/336

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OUBLIÉS ET DÉDAIGNÉS.

mariniers, apothicaires, blanchisseuses, laquais et clercs de procureur. J’ai assez de sympathie pour cette manière, qui reflète plus visiblement que toute autre le train de la vie ordinaire ; et je ne voudrais supprimer dans Ma tante Geneviève que quelques gravelures qui tendent dès l’abord à faire ressembler Dorvigny à Pigault-Lebrun, bien qu’il n’ait ni l’irréligion de ce dernier, ni son érudition de pacotille. Le caractère de la tante, soutenu depuis le commencement jusqu’à la fin, est admirable de coloris et de gaieté.

La manière de Dorvigny sera rendue plus sensible par les sommaires de quelques chapitres :

Chapitre XIII. — Monsieur de Lafleur me conduit chez un peintre. — Je sers de modèle pour sainte Suzanne.

Chapitre XX. — Grand embarras de ma tante. — Un boulanger lui donne l’hospitalité.

Chapitre XXIX. — Suite de l’histoire de ma tante. — Elle retrouve son directeur de comédie. — Elle est mariée. — Elle devient veuve.

Chapitre XXXIX. — Nous sommes volés sur le chemin. — Désespoir de ma tante. — Rencontre imprévue d’un voyageur.

Chapitre XL. — Qui était ce voyageur. — Intérêt qu’il prend à ma tante ; etc., etc.

Après cela, on peut citer le Nouveau roman comique, qui a de l’allure ; Madelon Friquet et Colin Tampon ou les Amants du faubourg Saint-Martin, remuante goguette ; ensuite le Ménage diabolique, la Femme à projets, Madame Botte, les Jeux, caprices et bizarreries