Page:Montesquieu - Correspondance, t. 1, éd. Gébelin, 1914.djvu/21

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INTRODUCTION

Le volume que nous donnons aujourd’hui et celui qui suivra doivent clore la collection des inédits de Montesquieu, dont la publication fut entreprise en 1891 par sa famille avec le concours des Bibliophiles de Guyenne.

Nous ne saurions à la vérité commencer ce travail sans rendre hommage à la mémoire de celui qui l’aurait dû signer, de Raymond Céleste, qui nous a été enlevé avant qu’il ait eu le temps de l’achever[1]. L’honneur que nous ont fait les Bibliophiles de Guyenne en nous chargeant de reprendre l’ouvrage est fort grand, mais il n’est pas sans péril ; et tout notre effort a tendu à ne pas nous montrer les continuateurs trop indignes de celui qui nous avait précédés.

  1. Deux cent cinquante-six lettres avaient été déjà envoyées par Céleste à l’impression. Les placards en ont été tirés à deux exemplaires, dont l’un est conservé à la Bibliothèque de Bordeaux (M. F. 478). On trouve dans ces placards plusieurs lettres adressées à Montesquieu qui ne sont pas entrées dans notre édition