Aller au contenu

Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/333

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
315
de l’esprit des Lois.

dans les cas où ceux qui les font ont voulu les rendre telles. Il est très-permis de critiquer les ouvrages qui ont été donnés au public ; parce qu’il seroit ridicule que ceux qui ont voulu éclairer les autres ne voulussent pas être éclairés être eux-mêmes. Ceux qui nous avertissent sont les compagnons de nos travaux. Si le critique & l’auteur cherchent la vérité, ils ont le même intérêt ; car la vérité est le bien de tous les hommes : ils seront des confédérés, & non pas des ennemis.


C’est avec grand plaisir que je quitte la plume ; on auroit continué à garder le silence, si, de ce qu’on le gardoit, plusieurs personnes n’avoient conclu qu’on y étoit réduit.


Séparateur