Aller au contenu

Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/358

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
340
TABLE

221. On les conduit plutôt par leurs passions, que par la raison, II. 224. Pourquoi ils supportent des impôts si onéreux, II. 224, 225. Pourquoi & jusqu’à quel point ils aiment leur liberté, ibid. Sources de leur crédit, II. 225. Trouvent, dans leurs emprunts même, des ressources pour conserver leur liberté, ibid. Pourquoi ne font point & ne veulent point faire de conquêtes, 226, 227. Causes de leur humeur sombre, de leur timidité & de leur fierté, II. 235, 236. Caractere de leurs écrits, II. 236, 237.

Annibal. Les Carthaginois, en l’accusant devant les Romains, sont une preuve que lorsque la vertu est bannie de la démocratie l’état est proche de sa ruine, I. 43, 44. Véritable motif du refus que les Carthaginois firent de lui envoyer du secours en Italie, I. 285, 286. S’il eût pris Rome, sa trop grande puissance auroit perdu Carthage, ibid.

Anonymes (Lettres). Cas que l’on doit en faire, I. 421, 422.

Antilles. Nos colonies dans ces îles sont admirables, II. 351.

Antioche. Julien l’apostat y causa une affreuse famine, pour y avoir baissé le prix des denrées, III. 13.

Antipater. Forme à Athenes, par sa loi sur le droit de suffrage, la meilleure aristocratie qui fût possible, I. 30.

Antiquaire. L’auteur se compare à celui qui alla en Égypte, jeta un coup d’œil sur les pyramides, & s’en retourna, III. 405, 406.

Antonin. Abstraction faite des vérités révélées, est le plus grand objet qu’il y ait eu dans la nature, III. 137.

Antropophages. Dans quelles contrées de l’Afrique il y en avoit, II. 312.

Antrustions. Etymologie de ce mot, IV. 44. On nommoit ainsi, du temps de Marculse, ce que nous nommons vassaux, ibid. Etoient distingués des Francs, par les lois même, IV. 44, 45. Ce que c’étoit : il paroît que c’est d’eux que l’auteur tire principalement l’origine de notre noblesse françoise, IV. 94 & suiv. C’étoit à eux principalement que l’on donnoit autrfois les fiefs, IV. 102 & suiv.

Appel. Celui que nous connoissons aujourd’hui n’étoit point en usage du temps de nos peres : ce qui en