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TABLE

ment parlant, que le climat lui a prescrit des bornes, III. 160. Il est plein de bon sens dans les lois qui concernent les pratiques de culte : il peut se modifier suivant les climats, ibid. Pourquoi il fut si facilement embrassé par les barbares qui conquirent l’empire romain, III. 166. La fermeté qu’il inspire quand il s’agit de renoncer à la foi, est ce qui l’a rendu odieux au Japon, III. 188. Il changea les réglemens & les lois que les hommes avoient faits pour conserver les mœurs des femmes, III. 207 & suiv. Effets qu’il produisit sur l’esprit féroce des premiers rois de France, IV. 114, 115. Est la perfection de la religion naturelle : il y a donc des choses qu’on peut sans impiété expliquer sur les principes de la religion naturelle, D. 251. Voyez Religion chrétienne.

Christophe Colomb. Voyez Colomb.

Ciceron. Regarde comme une des principales causes de la chute de la république les lois qui rendirent les suffrages secrets, I. 23. Vouloit qu’on abolit l’usage de faire des lois touchant les simples particuliers, I. 414. Quels étoient selon lui les meilleurs sacrifices, III. 175. A adopté les lois d’épargne faites par Platon, sur les funérailles, ibid. Pourquoi regardoit les lois agraires comme funestes, III. 224. Trouve ridicule de vouloir décider des droits des royaumes par les lois qui décident du droit d’une gouttiere, III. 228, 229. Blâme Verrès d’avoir suivi l’esprit plutôt que la lettre de la loi voconienne, III. 254. Croit qu’il est contre l’équité de ne pas rendre un fidéïcommis, III. 256, 257.

Cinqmars (M. de) Prétexte injuste de sa condamnation, I. 395, 396.

Circonstances. Rendent les lois ou justes & sages, ou injustes & funestes, III. 412, 413.

Citation en justice. Ne pouvoit pas se faire à Rome, dans la maison du citoyen ; en France, elle ne peut pas se faire ailleurs : ces deux lois qui sont contraires, partent du même esprit, III. 418.

Citoyen. Revêtu subitement d’une autorité exorbitante devient monarque ou despote, I. 27. Quand il peut sans danger être élevé dans une république