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Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/447

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DES MATIERES.

son bouclier dans le combat, III. 323, 324. C’est d’eux que sont sortis les peuples qui conquirent l’empire romain : c’est dans leurs mœurs qu’il faut chercher les sources des lois féodales, IV. 3, 4. C’est dans leur façon de se nourrir, dans la variation de leurs possessions, & dans l’usage où étoient les princes de se faire suivre par une troupe de gens attachés à eux, qu’il faut chercher l’origine du vasselage, IV. 4 & suiv. Il y avoit chez eux des vassaux, mais il n’y avoit point de fiefs : ou plutôt les fiefs étoient des chevaux de bataille, des armes & des repas, IV. 6. Leur vie étoit presque toute pastorale ; c’est de là que presque toutes les lois barbares roulent sur les troupeaux, IV. 10. Il est impossible d’entrer un peu avant dans notre droit politique, si l’on ne connoît les lois & les mœurs des Germains ; & pour nous conduire à l’origine des justices seigneuriales, l’auteur entre dans le détail de la nature des compositions qui étoient en usage chez les Germains, & chez les peuples sortis de la Germanie pour conquérir l’empire romain, IV. 57 & suiv. Ce qui les a arrachés à l’état de où ils sembloient être encore du temps de Tacite, IV. 60. Pourquoi, étant si pauvres, ils avoient tant de peines pécuniaires, IV. 62. Entendoient, par rendre la justice, protéger le coupable contre la vengeance de l’offensé, IV. 66, 67. Comment punissoient les meurtres involontaires, IV. 67. C’est dans meurs mœurs qu’il faut chercher la source des maires du palais & de la foiblesse des rois, IV. 123 & suiv.

Germanie. Est le berceau des Francs, des Francs-ripuaires & des Saxons, II. 169. Etoit pleine de petits peuples, & regorgeoit d’habitans avant les Romains, III. 87. Fut reconquise par les Francs, après qu’ils en furent sortis, III. 266.

Glebe (Servitude de la). Quelle en est, la plupart du temps, l’origine, IV. 4, 5. N’a point été établie par les Francs entrant dans la Gaule avant l’arrivée des Bourguignons : conséquences que l’auteur tire de ce fait, IV. 16, 17.