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Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/466

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TABLE

qui peut répondre de sa personne : exception, I. 316, 317. Se battoient, au commencement de la troisieme race, contre ceux qui ne s’étoient pas soumis à leurs ordonnances, III. 319. Terminoient les accusations intentées devant eux, en ordonnant aux parties de se battre, III. 321. Quand commencerent à juger seuls, contre l’usage constamment observé dans la monarchie, III. 396, 397. N’avoient autrefois d’autre moyen de connoître la vérité, tant dans le droit que dans le fait, que par la voie des enquêtes : comment a suppléé à une voie si peu sure, III. 399, 400. Etoient les mêmes personnes que les rathimburges & les échevins, IV. 56.

Juges de la question. Ce que c’étoit à Rome, & par qui ils étoient nommés, I. 366.

Juges royaux. Ne pouvoient autrefois entrer dans aucun fief pour y faire aucunes fonctions, IV. 70, 71.

Jugemens. Comment se prononçoient à Rome, I. 154, 155. Comment se prononcent en Angleterre, I. 155. Manieres dont ils se forment dans les différens gouvernemens, I. 155 & suiv. Ceux qui sont rendus par le prince sont une source d’abus, I. 161, 162. Ne doivent être, dans un état libre, qu’un texte précis de la loi : inconvéniens des jugemens arbitraires, I. 316. Détail des différentes especes de jugemens qui étoient en usage à Rome, I. 361 & suiv. Ce que c’étoit que fausser le jugement, III. 340 & suiv. En cas de partage, on prononçoit autrefois pour l’accusé, ou pour le débiteur, ou pour le défendeur, III. 345. Quelle en étoit la formule, dans les commencemens de la monarchie, IV. 55 & suiv. Ne pouvoient jamais, dans les commencemens de la monarchie, être rendus par un homme seul, IV. 56.

Jugement de la croix. Etabli par Charlemagne, limité par Louis le débonnaire, & aboli par Lothaire, III. 316.

Juger. C’étoit dans les mœurs de nos peres, la même chose que combattre, III. 345, 346.

Juger (Puissance de). A qui doit être confiée dans un état libre, I. 315. Comment peut être adoucie,