Aller au contenu

Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/488

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
470
TABLE

formée en capitulaire par un malheureux compilateur, III. 286, 287. Comment cesserent d’être en usage chez les François, III. 287 & suiv. L’ignorance de l’écriture les a fait tomber en Espagne, III. 292.

Lois divines. Rappellent sans cesse l’homme à Dieu, qu’il auroit oublié à tous les instants, I. 6. C’est un grand principe qu’elles sont d’une autre nature que les lois humaines.

Autres principes auxquels celui-là est soumis :
1°. Les lois divines sont invariables : les lois humaines sont variables. 2°. La principale force des lois divines vient de ce qu’on croit la religion ; elles doivent donc être anciennes : la principale force des lois humaines vient de la crainte ; elles peuvent donc être nouvelles, III. 193, 194.

Lois domestiques. On ne doit point décider ce qui est de leur ressort par les lois civiles, III. 231, 232.

Lois du mouvement. Son invariables, I. 2.

Lois (égalité). Loi singuliere qui, en introduisant l’égalité, la rend odieuse, I. 91.

Lois (esclavage). Comment celles de l’esclavage civil ont du rapport avec la nature du climat, II. 61-95. Ce qu’elles doivent faire par rapport à l’esclavage, II. 77. Comment celles de l’esclavage domestique ont du rapport avec celles du climat, II. 96-123. Comment celles de la servitude politique ont du rapport avec la nature du climat, II. 124-138.

Lois (Espagne). Absurdité de celles qui y ont été faites sur l’emploi de l’or & de l’argent, II. 359.

Lois féodales. Ont pu avoir des raisons pour appeler les mâles à la succession, à l’exclusion des filles, III. 201. Quand la France commença à être plutôt gouvernée par les lois féodales que par les lois politiques, III. 288. Quand s’établirent, III. 289. Théorie de ces lois, dans le rapport qu’elles ont avec la monarchie, IV. 1-107. Leurs effets : comparés à un chêne antique, IV. 2. Leurs sources, IV. 3, 4.

Lois (France). Les anciennes lois de France étoient parfaitement dans l’esprit de la monarchie, I. 169.