Aller au contenu

Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/499

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
481
DES MATIERES.

23. Quelles doivent être, dans une république, la proportion de leur puissance, & la durée de leurs charges, I. 29. Jusqu’à quel point les citoyens leur doivent être subordonnés dans une démocratie, I. 100. Ne doivent recevoir aucun présent, I. 136. Ne doivent jamais être dépositaires des trois pouvoirs à la fois, I. 313, 314. Ne sont point propres à gouverner une armée ; exception pour la Hollande, I. 131 & suiv. Sont plus formidables aux calomniateurs que le prince, I. 422. Le respect & la considération sont leur unique récompense, II. 30. Leur fortune & leur récompense en France, II. 263 & suiv. Les mariages doivent-ils dépendre de leur consentement ? III. 73, 64.

Magistrature. Comment & à qui se donnoient, à Athenes, I. 22, 23. Comment Solon en éloigna ceux qui en étoient indignes, sans gêner les suffrages, ibid. Ceux qui avoient des enfans y parvenoient plus facilement à Rome, que ceux qui n’en avoient point, III. 97 & suiv. Voyez Magistrats.

Mahomet. La loi par laquelle il défend de boire du vin, est une loi de climat, II. 47. Coucha avec sa femme lorsquelle n’avoit que huir ans, II. 96. Veut que l’égalité soit entiere, à tous égards, entre les quatre femmes qu’il permet, II. 105. Comment rendit les Arabes conquérans, II. 352. A confondu l’usure avec l’intérêt : maux que produit cette erreur dans les pays soumis à sa loi, III. 51, 52. Sa doctrine sur la spéculation, & le penchant que sa religion inspire pour la spéculation, sont funestes à la société, III. 138, 139. Source & effet de sa prédestination, III. 141, 142. C’est par le secours de la religion qu’il réprima les injures & les injustices des Arabes, III. 147. Dans tout autre pays que le sien, il n’auroit pas fait un précepte des fréquentes lotions, III. 159. L’inquisition met sa religion de pair avec la religion chrétienne, III. 184, 185.

Mahométans. Furent redevables de l’étrange facilité de leurs conquêtes aux tributs que les empereurs levoient sur leurs peuples, II. 22, 23. Sont maî-