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Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/10

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En 1842, la Société royale a renouvelé ses instances, par l’organe de M. le vicomte Héricart de Thury, en séance générale présidée par M. le ministre de l’agriculture et du commerce ; l’honorable et savant orateur a si bien fait sentir l’utilité et l’importance de la culture maraîchère, que M. le ministre a, séance tenante, fondé un prix pour être décerné, en 1843, à celui qui ferait le meilleur Traité de la culture maraîchère de Paris, en se conformant au programme que la Société d’agriculture rédigerait à cet effet.

Encouragés par quelques amis, nous nous mîmes sur les rangs. Notre premier travail n’a pas rempli complètement les conditions imposées par le programme ; cependant nous reçûmes la grande médaille d’argent, avec l’invitation pressante de nous représenter au même concours l’année suivante. Flattés de cette première distinction, nous revîmes notre manuscrit, le renvoyâmes au concours, et nous eûmes l’honneur de le voir couronner de la grande médaille d’or de 1,000 francs, en séance solennelle, le 14 avril 1844.

La Société royale et centrale d’agriculture ne s’en