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Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/200

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si on le juge nécessaire, pour que la lumière circule mieux entre les tiges et les feuilles.

En semant ainsi des pois, tous les quinze jours, de novembre en février, on aura des petits pois jusqu’à ce que ceux semés à l’air libre fructifient. Nous devons cependant faire observer que la culture des pois de primeur n’est pas très-lucrative, en ce qu’elle exige une grande quantité de châssis qui pourraient être employés dans d’autres cultures plus profitables : ainsi on fait plus d’argent avec un panneau de laitues, de carottes, qu’avec un panneau de pois, et cela explique pourquoi si peu de maraîchers font des pois de primeur.

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DÉCEMBRE.

Si, dans ce mois, on a peu ou point de semis à faire, d’un autre côté on a beaucoup à planter en culture forcée, et, si la saison n’est pas par trop rigoureuse, le maraîcher primeuriste a beaucoup d’occupation. Il faut premièrement, quel que soit le temps, qu’il soigne et conserve tous les plants qu’il a sous cloche sur les ados ; s’il paraît un rayon de soleil, il faut découvrir, pour que les plantes en jouissent au travers des cloches, et recouvrir avant la nuit : c’est le mois où l’on doit faire beaucoup de couches à laitue et de couches à raves et radis, planter les unes et semer