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Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/241

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les vieilles feuilles grises ou jaunâtres qui ne remplissent plus de fonctions utiles, qui ne produisent plus que de la confusion et une ombre nuisible ; de bien espacer les branches et faire de la place aux jeunes fruits. Quand les fruits sont noués, la terre sous les châssis doit avoir besoin d’être humectée ; alors on lui donnera un demi ou un arrosoir entier d’eau pour chaque panneau en bassinant toute la terre du panneau et les feuilles des melons, parce qu’à cette époque les extrémités des racines sont déjà loin du pied, et que ce sont particulièrement ces extrémités qui ont besoin d’humidité. Quant à la fréquence des arrosements, elle est subordonnée à la température atmosphérique ; s’il fait froid, on n’arrose que tous les dix ou douze jours ; mais, si le temps est beau, que le soleil se montre souvent et longtemps, on arrose tous les cinq ou six jours.

Quant aux melons plantés sous cloche, comme la terre de leur couche peut être mouillée par la pluie, même plus qu’il ne faudrait, c’est à l’expérience à enseigner quand ils demandent d’être arrosés.

Dans les années ordinaires, on dépanneaute les melons en tranchées, fin de mai ou dans les premiers jours de juin, et on laisse les cloches huit ou quinze jours plus longtemps sur les melons le plus tard plantés.