Aller au contenu

Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/334

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
HARICOT.
En culture forcée et en culture naturelle, le haricot est sujet fréquemment à la grise.
Les loches, les limaces mangent ses feuilles dans les temps humides.
On ne connaît guère d’autre maladie au haricot cultivé sous châssis que la rouille occasionnée par la grise.
LAITUE.
Les insectes qui nuisent aux romaines, les uns par les feuilles, les autres par les racines, sont les mêmes qui nuisent aux laitues et de la même manière.
Les laitues sont sujettes aux mêmes maladies que les romaines ; la rouille surtout leur est très-préjudiciable, elle se manifeste par des taches couleur café d’abord, ensuite noirâtre : cette maladie entraîne la perte de la plante.
MÂCHE.
La mâche n’a guère d’autre ennemi que la courtilière, qui fait ses nombreuses galeries dans un semis qui lève ; dans toutes ses courses souterraines, elle soulève et coupe les jeunes plants, surtout après des arrosements ; c’est la nuit particulièrement qu’elle fait des dégâts.
La fonte et quelquefois le meunier sont les maladies de la mâche, quand elle est semée dans un terrain humide, ou que la saison est très-pluvieuse ; on la voit aussi atteinte de la rouille, mais très-rarement.