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Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/370

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JANVIER.

Les travaux de ce mois sont une continuation de ceux du mois précédent, et ne demandent pas moins de surveillance pour garantir les jeunes plants de la gelée, pour les faire jouir autant que possible du soleil et de l’air pendant le jour, ne serait-ce que pendant une heure. Ainsi on continue de faire de nouvelles couches pour planter de la laitue noire ou crêpe sous châssis, pour réchauffer de l’oseille, du persil, et quelquefois d’autres fournitures, pour semer des raves, des radis. On chauffe des asperges blanches et vertes ; on fait des couches à cloches, et on plante sous chaque cloche quatre laitues et une romaine au milieu ; on sème encore des carottes hâtives sur couche et sous châssis, de la petite chicorée sauvage également sous châssis. Il est bien entendu qu’on entoure ces nouvelles couches de bons accots et qu’on garnit les sentiers de bon fumier neuf. On plante sous châssis plusieurs espèces de choux-fleurs. À la fin du mois, s’il ne gèle pas, on laboure les meilleures côtières, et on y plante les premières romaines vertes que l’on prend sur les ados. On commence à cueillir de la laitue noire plantée sur couche et sous châssis en novembre.

La pleine terre donne peu dans ce mois ; mais, si l’on a pu disposer de quelques coffres et pan-