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Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/379

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réclame encore une partie du temps du maraîcher ce mois-ci. Les fournitures, comme pourpier doré, cerfeuil, bonne-dame, montent vite dans cette saison ; il faut en semer très-souvent. Le pourpier et la bonne-dame ne craignent pas le soleil ; mais le cerfeuil a besoin d’être semé à l’ombre ; on sème la première scarole dans ce mois. Une grande partie du temps est employée aux arrosements, sans lesquels il n’y a pas de récolte à espérer. C’est dans ce mois qu’on retire les châssis et les cloches de dessus les couches ; les châssis s’empilent sous un hangar à l’abri de la pluie ; les cloches s’empaillent et se mettent en route dans un coin du marais à l’abri des chocs (voir page 78).

Les produits de ce mois sont des choux-fleurs, des choux d’York, pain-de-sucre et cœur-de-bœuf, des melons, des concombres, haricots verts, tomates, aubergines, cresson alénois, cerfeuil, persil, pimprenelle, oseille, pourpier doré, oignon blanc, ciboule, ciboulette, raves et radis, premier céleri à couper, bonne-dame.

JUILLET.

Il ne faut pas moins de prévoyance dans ce mois que dans les précédents, puisque l’on a à peu près les mêmes semis et les mêmes plantations à faire, excepté la romaine verte qui a cédé sa place à la scarole.

Dans les premiers jours du mois, on continue